Le don d’organes et de tissus est un acte généreux qui permet de sauver la vie de milliers de personnes malades chaque année. En France, nous sommes tous présumés donneurs d'organes et de tissus. Si l’on s’y oppose, il faut en informer ses proches ou s’inscrire sur le registre national des refus. La loi prévoit que les équipes médicales consultent la famille pour vérifier l’existence d’une opposition.
En parler de son vivant, c’est les soulager dans ce moment difficile.
L’histoire touchante de Romane et sa fille Luna
Un acte solidaire qui sauve des vies
Découvrez quels organes ou tissus peuvent être donnés et dans quelles conditions.
Un simple "oui" peut sauver jusqu’à 7 vies
simple
Le don d’organes permet de sauver plusieurs vies. Un seul donneur peut aider jusqu’à sept patients en attente de greffe.
Le saviez-vous ? La loi vous considère comme donneur
LOI
La loi indique que chacun est présumé donneur, sauf s’il a exprimé son refus. Trois principes fondamentaux régissent le don en France : le consentement présumé, la gratuité et l’anonymat.
Quels organes et tissus peuvent être prélevés ?
Organes et tissus
Le don d’organes concerne les reins, le foie, le cœur, les poumons, le pancréas et l’intestin. Certains tissus comme la cornée, la peau, les valves cardiaques ou les tendons peuvent aussi être greffés.
Peut-on choisir les organes que l’on donne ?
choix
Oui, vous pouvez choisir les organes que vous souhaitez donner et ceux pour lesquels vous vous y opposez. Dans ce cas, il faut l’indiquer sur le registre national des refus ou l’indiquer à ses proches (à l’oral ou avec un document écrit).
Comment exprimer mon choix ?
exprimer
En parler avec ses proches est essentiel, car ils seront consultés par les médecins en cas de décès. Si l’on est opposé, il est aussi possible de s’inscrire au registre national des refus pour exprimer son opposition.
Les étapes du don
Découvrez la chaîne du don jusqu’à la greffe d’organes et de tissus.
Du don à la greffe, chaque étape est le fruit d’une organisation minutieuse et d’un engagement collectif. Ce processus, qui débute avec la prise en charge du donneur et se termine par la greffe, mobilise des équipes médicales spécialisées pour garantir le soutien des proches, le respect du défunt et la réussite de la transplantation.
Le constat du décès Malgré la mobilisation intense des équipes médicales, une personne décède. Le certificat de décès est signé.
Préservation des organes L’équipe médicale veille à préserver les organes et les tissus de la personne décédée en vue d’un éventuel prélèvement.
Vérification de la volonté du défunt L’équipe de coordination hospitalière cherche à connaître la volonté du défunt sur le don de ses organes et ses tissus. Elle consulte le registre national des refus. Si le défunt ne s’y était pas inscrit, elle s’entretient avec ses proches pour rechercher une éventuelle opposition au prélèvement.
Analyses et évaluations En l’absence d’opposition du défunt, des analyses de laboratoire et des examens d’imagerie sont effectués à l’hôpital pour évaluer la qualité des organes et des tissus, et trouver les receveurs compatibles avec la personne décédée.
Organisation et prélèvement Le prélèvement des organes et des tissus est un acte chirurgical effectué avec le même soin que pour une personne en vie. Une fois l’opération effectuée, le corps du défunt est préparé et rendu à la famille.
Conservation et transport Les organes sont conditionnés à 4°C dans des conteneurs spécifiques, puis transportés très rapidement vers les hôpitaux où auront lieu les greffes. Le moyen de transport le plus adapté est utilisé : ambulance, train, avion… Les tissus sont quant à eux conservés dans des banques qui en gèrent la distribution.
Préparation de la greffe La préparation pour la greffe est réalisée par des équipes médicales expérimentées et spécialement formées. Une greffe peut mobiliser jusqu’à 8 personnes et durer près de 12 heures. Grâce à la greffe, une autre vie va pouvoir se poursuivre.
la greffe Grâce à la greffe, une autre vie va pouvoir se poursuivre.
Vous avez encore des questions ?
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Que dit la loi ?
Comment signaler sa volonté d'être donneur ?
En France, la loi indique que nous sommes tous présumés donneurs, c'est-à-dire donneurs d'organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé. Cependant, il est important d'échanger avec ses proches. Si vous n’êtes pas inscrit sur le registre national des refus, c’est en effet vers eux que les équipes médicales se tourneront au moment du décès pour s'assurer que vous n'aviez pas, de votre vivant, exprimé une opposition au prélèvement écrite ou orale de ses organes et tissus.
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La greffe par organe
Combien y a-t-il de donneurs en France ?
En France en 2019, l'activité de prélèvement a augmenté avec 1 924 donneurs d'organes post-mortem (donneurs en état de mort encéphalique, Maastricht I, II, III). On compte 5 901 greffes, avec une centaine de greffes supplémentaires par rapport à 2018.
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Que dit la loi ?
Qu'est-ce que le consentement présumé ?
En France, la loi indique que nous sommes tous présumés donneurs, c'est-à-dire donneurs d'organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé.
Au moment du décès, avant d'envisager un prélèvement d'organes et de tissus, l'équipe médicale vérifiera que vous n'êtes pas inscrit sur le registre national des refus. Si tel n'est pas le cas, il sera vérifié auprès des proches que vous n’avez pas fait valoir de votre vivant votre opposition à l’écrit ou à l’oral. Dans le cas d’une expression orale, l’équipe médicale demandera aux proches d’en préciser les circonstances et de signer la retranscription qui en sera faite par écrit.
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Que dit la loi ?
Que se passe-t-il si je n'ai pas donné mon avis sur le don d'organes avant mon décès ?
Les types de décès permettant le prélèvement d’organes et de tissus sont dans la plupart des cas des morts brutales. Les proches viennent d’apprendre le décès d’un parent, d’un conjoint, et seront sollicités pour s’assurer de son éventuelle opposition écrite (ou éventuellement orale) au don de ses organes et tissus si le défunt n’est pas inscrit sur le registre national des refus.
En France, la loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé. C’est la raison pour laquelle, lorsque l’on est opposé au prélèvement de tout ou partie de ses organes et tissus après la mort, il est important de s’inscrire sur le registre national des refus pour éviter ainsi à ses proches de vivre une situation douloureuse qui viendrait s’ajouter au deuil. Un accompagnement et un soutien des proches par la coordination hospitalière des prélèvements seront, dans tous les cas, mis en œuvre tout au long de ce processus.
Le donneur peut également être toute personne apportant la preuve d’une vie commune d’au moins deux ans avec le receveur ainsi que toute personne pouvant apporter la preuve d’un lien affectif étroit et stable depuis au moins deux ans avec le receveur.