Démêler le vrai du faux

Des idées fausses circulent sur le don d’organes et de tissus, et entretiennent des confusions. Distinguons ensemble le vrai du faux pour mieux comprendre et lever les hésitations.

4 affirmations sur le don d'organes

Le don d’organes sauve des vies, mais certaines idées reçues peuvent créer des doutes et freiner les échanges. Certaines croyances reposent sur des informations erronées ou incomplètes.
Pourtant, en étant bien informé et en comprenant mieux la finalité de ce geste solidaire, chacun peut faire un choix en toute connaissance de cause. Voici quatre affirmations pour vous permettre de démêler le vrai du faux.

  • Je ne suis pas trop vieux pour être donneur.

    Jeune ou âgé, il n’existe pas de contre-indication de principe au don d’organes et de tissus. Les médecins évaluent les organes et les tissus pour s’assurer de la qualité de la greffe qui sera réalisée. Même à un âge avancé, certains organes ou tissus peuvent être prélevés et sauver des vies.

  • La religion n’interdit pas de donner ses organes.

    Les prélèvements d’organes et de tissus en vue de greffes ne rencontrent pas d’objection de principe. Les religions monothéistes invitent leurs fidèles à réfléchir au don d’organes et de tissus et y sont favorables dès lors qu’il s’agit de sauver des vies et qu’ils y ont consenti.

  • Le don d’organes, ce n’est pas rare, ni exceptionnel.

    Chaque jour, des greffes sauvent et transforment des vies. En 2024, plus de 6 000 greffes d’organes ont été réalisées en France, soit près de 17 greffes quotidiennes. Derrière ces chiffres, il y a des patients qui, chaque jour, retrouvent l’espoir et une meilleure qualité de vie grâce à la solidarité de chacun.

  • Les organes sont répartis équitablement.

    L’attribution des greffons suit des règles strictes d’équité et d’éthique médicale, définies par l’Agence de la biomédecine. Seuls des critères médicaux comptent : l’urgence, la compatibilité et l’état de santé du patient. Certains patients sont prioritaires : ceux dont la vie est menacée à très court terme, ceux pour lesquels la probabilité d’obtenir un greffon est très faible et les enfants.

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